Comm. de presse Ameli.fr ; https://www.ameli.fr/paris/entreprise/covid-19/plan-daction-covid-un-outil-en-ligne-gratuit-pour-proteger-ses-salaries

Ceci intéressera particulièrement les chefs d’entreprises et responsables de la sécurité :

L’Assurance Maladie propose sur son site internet un outil nommé « Plan d’action Covid-19 » qui permet aux entreprises d’évaluer les risques liés à une épidémie et de se doter d’un plan d’actions afin de protéger la santé de leurs salariés.

En effet le code du travail dans son article L4121-1 oblige l’employeur  à veiller à la sécurité évaluer et évaluer les risques pour la sécurité et la santé des travailleurs , il doit ensuite adopter les actions qui permettront de les prévenir.

Depuis l’apparition du COVID-19 on se demandait comment faire (donc depuis mars) et l’administration vient seulement d’y répondre : 6 mois c’est pas trop tôt !

L’employeur, lui, devait le faire tout de suite…

L’Assurance Maladie rappelle que  » les employeurs doivent prendre en compte le contexte sanitaire et l’intégrer dans leur démarche de prévention des risques professionnels : évaluation des risques, intégration dans le document unique et mise en place d’un plan d’action. »

Tout ceci est à faire immédiatement, comme si l’employeur était apte à évaluer le risque. En tout cas c’est lui qui est responsable, et c’est lui qui paye. On cite notamment un témoignage d’un réparateur-revendeur de téléviseurs à Voiron (38) dont certains salariés on fait jour leur droit de retrait pour, « tirer au flanc »  – propos repris auprès de la direction.

Pour les aider avec 6 mois de retard donc, l’Assurance Maladie met à leur disposition un outil interactif gratuit : « Plan d’action Covid-19 », qui leur permet de s’interroger sur les situations à risque et leur propose des mesures opérationnelles pour agir en conséquence.

En répondant à une quarantaine de questions l’outil permet aux entreprises d’évaluer l’ensemble des risques liés à une épidémie telle que celle de covid-19, puis de télécharger un plan d’actions concrètes en fin de parcours.

On a failli attendre, mais on serait presque tentés de remercier tout de même l’administration pour ses efforts. .. Sauf que il aurait été plus simple de déclarer que chacun étant responsable de ses actes, ce n’est quand même pas à l’employeur de gérer les risques généraux liés à une pandémie, sinon pourquoi ne pas appliquer ces mesures à tous types de maladies ? La grippe par exemple, mais aussi la syphilis, la varicelle, le rhume des foins, la panne d’oreiller, la réunionite aiguë, et la normalisation à outrance…