La région Auvergne-Rhône-Alpes prévoit d’investir 5,7 milliards d’euros dans le secteur ferroviaire, en mettant l’accent sur l’acquisition de nouvelles rames, l’amélioration des petites lignes et la création de places sécurisées pour les vélos. Cette initiative s’étalera jusqu’à 2035, et vise à une transformation significative du réseau ferroviaire régional.

Le plan d’investissement de 5,7 milliards d’euros découle de la volonté de la région de répondre à une demande croissante de trains, avec un objectif d’accroître la ponctualité, le confort et l’accessibilité des services ferroviaires.

Ce plan d’investissement colossal comprend à la fois l’achat de matériel roulant et des travaux d’infrastructure. Il représente probablement le plus grand plan d’investissements dans le secteur ferroviaire parmi toutes les régions françaises, à l’exception de l’Île-de-France.

La région a déjà augmenté ses investissements dans le ferroviaire au cours des dernières années, passant de 72 millions d’euros par an entre 2010 et 2015 à 132 millions d’euros par an entre 2016 et 2023. Ce plan prévoit de porter ces investissements à 259 millions d’euros par an entre 2024 et 2035.

Les principaux objectifs de ces investissements incluent l’augmentation d’un tiers du nombre de passagers dans les trains, visant à atteindre 300 000 passagers par jour, ainsi que l’ajout de 30 % de créneaux horaires de trains supplémentaires. Pour ce faire, la région envisage d’ouvrir le réseau ferroviaire à la concurrence.

L’investissement de 5,7 milliards d’euros est considérable, et cela soulève des préoccupations quant à la manière dont il sera financé, notamment si cela entraînera des augmentations de tarifs pour les usagers ou des pressions sur les finances publiques

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