Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a annoncé que sa région se retirait du dispositif « zéro artificialisation nette » et a critiqué ce qu’il a qualifié de « loi ruralicide ».
Ses propos ont rapidement suscité des critiques. Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, Christophe Béchu, a souligné que lutter contre l’artificialisation des terres n’était pas une option, mais une nécessité pour faire face au changement climatique.
La loi Climat et résilience, adoptée en 2021, demande aux régions de fixer des objectifs de réduction de l’urbanisation des terres pour atteindre le « zéro artificialisation nette » d’ici 2050. Pour cela, les régions doivent répartir les efforts de réduction entre les différentes zones de leur territoire.
Laurent Wauquiez a également critiqué l’uniformité de l’application de cette loi sur l’ensemble du territoire, et a plaidé pour une révision de la loi en s’appuyant sur les propositions du Sénat, qui ont déjà assoupli certaines dispositions.
Ka décision de Laurent Wauquiez est critiquée en raison de ses implications potentiellement négatives sur l’environnement, les engagements climatiques, et la cohérence territoriale. Elle soulève des inquiétudes quant à la protection de l’environnement et à la collaboration intergouvernementale pour atteindre des objectifs communs en matière de développement durable.