Le loto de la biodiversité, inspiré du modèle du loto du patrimoine, lance sa deuxième édition et offre une belle opportunité de financement pour des projets de préservation de la nature. Depuis le 28 octobre, les amateurs de jeux peuvent acheter des tickets au prix de 3 euros, avec la chance de gagner jusqu’à 30 000 euros. Une partie des recettes sera dédiée à soutenir des initiatives de protection de la biodiversité à travers la France et dans les territoires d’Outre-mer.

En Auvergne-Rhône-Alpes, deux projets ont été retenus pour bénéficier de ces fonds. Le premier, mené par la Ligue de protection des oiseaux (LPO), est intitulé « Agri’Mares ». Ce projet  vise à restaurer des mares, des écosystèmes essentiels pour de nombreuses espèces animales et végétales. Les mares, souvent menacées par l’urbanisation et l’agriculture intensive, jouent un rôle crucial dans la biodiversité locale, et leur restauration est un enjeu majeur pour maintenir l’équilibre écologique.

Le second projet se concentre sur la réintroduction du pin de Salzmann, une espèce d’arbre particulièrement adaptée aux conditions climatiques changeantes et à la sécheresse. Avec le réchauffement climatique et l’augmentation des périodes de sécheresse, cette initiative revêt une importance capitale pour la préservation des forêts et des écosystèmes montagnards de la région.

En participant à ce loto, chaque citoyen a la possibilité de contribuer à la sauvegarde du patrimoine naturel tout en tentant sa chance.

Cependant, cette initiative soulève des questions sur l’efficacité d’un système basé sur le jeu pour financer des projets environnementaux. Le recours à un loto pour soutenir la biodiversité peut sembler dérisoire face à l’ampleur des défis environnementaux que nous devons affronter.