L’annonce du gouvernement de diminuer les aides à l’embauche d’apprentis dans le secteur du bâtiment, passant de 6 000 à 4 500 euros, suscite une vive colère parmi les TPE et artisans d’Auvergne-Rhône-Alpes. Actuellement, les employeurs qui recrutent des apprentis de moins de 30 ans bénéficient d’un soutien financier crucial, mais cette réduction menace la formation des jeunes et complique davantage le recrutement dans un secteur déjà en difficulté.
Louis Masson, président de l’U2P régionale, critique cette décision, rappelant que les aides étaient auparavant réservées aux entreprises de moins de 250 salariés. Selon lui, la nouvelle proposition serait néfaste pour les petites entreprises qui dépendent de cet appui. La Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) soutient cette position, arguant que l’aide actuelle est essentielle pour compenser les coûts de formation des apprentis.
Cette réduction des aides pose des questions sur l’engagement réel de l’État envers la formation professionnelle. Pour les TPE et artisans, un soutien adéquat est vital pour continuer à investir dans la prochaine génération de travailleurs qualifiés. Les préoccupations autour de ces mesures doivent donc être sérieusement prises en compte pour éviter d’entraver l’avenir des métiers artisanaux.