En 2023, le secteur de l’immobilier a traversé une période tumultueuse, marquée par une augmentation rapide des taux d’intérêt et une flambée des coûts du foncier et des matières premières, entraînant une chute considérable des transactions immobilières. À Lyon et dans ses environs, cette situation a eu un impact direct sur les études notariales, dont les chiffres d’affaires ont subi une baisse alarmante, atteignant jusqu’à 20 %, voire 30 % pour certaines, sur une période d’un an.

Face à ces défis sans précédent, les notaires ont dû adopter une stratégie de résilience, privilégiant la prudence en matière de gestion des ressources humaines.  Pour soutenir les notaires les plus touchés par cette crise, des initiatives comme la création d’une cellule d’aide par Me Frédéric Aumont, ancien président de la Chambre des notaires de la Loire, du Rhône et de l’Ain, ont vu le jour. Cette cellule vise à apporter un soutien aux études en difficulté.

Les notaires ont dû également revoir à la baisse leurs propres rémunérations et ont parfois eu recours au chômage partiel, témoignant d’un effort collectif pour préserver l’emploi autant que possible.

Alors que l’industrie immobilière évolue rapidement, avec de nouvelles formes de propriétés et de transactions, la profession notariale est perçue comme étant en retard, s’accrochant à des méthodes traditionnelles qui ne répondent pas toujours efficacement aux exigences modernes du marché.