Sources : annonces de Laurent Wauquiez et de Grégory Doucent
Mardi 4 août, deux explosions d’une rare violence ont eu lieu à Beyrouth faisant des dizaines de morts et des milliers de blessés. Afin de venir en aide aux secours se trouvant sur place, c’est la région Auvergne-Rhône-Alpes tout entière qui s’est mobilisée.
Dès le lendemain du drame, Laurent Wauquiez a annoncé la mise en place d’un Fonds d’urgence d’un montant de 50 000 euros par la région, qui sera distribué à des organisations non-gouvernementales intervenant sur le terrain aux côtés des services de secours libanais. La Région apportera également une aide destinée aux dispensaires afin de venir en aide aux victimes.
La Ville de Lyon promet elle aussi une aide financière. Le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucent, a réagi très rapidement et a exprimé son soutien au peuple libanais via twitter. Dans un communiqué, lui et son adjointe à la Solidarité Internationale ont indiqué qu’au prochain Conseil municipal qui aura normalement lieu le 28 septembre prochain, il sera proposé de voter une contribution au fonds d’urgence de la Croix-Rouge à hauteur de 50 000 euros. « L’ampleur de la catastrophe et la coopération de nos territoires avec Beyrouth requièrent notre solidarité internationale »
Les élus du groupe Europe Écologie Les Verts apparentés à la ville de Lyon demandent « une mobilisation de la communauté internationale à travers une mission d’enquête ». En effet, l’explosion d’un stock de nitrate d’ammonium serait à l’origine de cette catastrophe, ce qui rappelle inévitablement l’explosion de l’usine AZF près de Toulouse le 21 septembre 2001. Ils considèrent que la répétition de ce genre d’accident est inacceptable puisque les connaissances acquises et les préconisations des spécialistes auraient pu permettre d’éviter cela.
À l’heure où le Liban panse ses plaies, les autres pays sauront-ils en tirer la leçon ? Tous les doutes sont permis…