Alors que la sécheresse s’accentue, les opposants à la ligne ferroviaire Lyon-Turin pointent du doigt le chantier et craignent un sévère manque d’eau dans quelques années.

Le projet de ligne à grande vitesse reliant Lyon à Turin s’accélère et devrait être mis en service en 2030. Un double tunnel devrait accueillir des trains pour le transport des marchandises ainsi que des voyageurs.

Chiffré à 18,3 milliards d’euros, ce tunnel est vivement critiqué, principalement à cause de son coût et pour des raisons écologiques. En effet, alors que la sécheresse frappe le monde de plein fouet, les opposants alertent sur la consommation d’eau du chantier et dénoncent un désastre écologique.
L’association affirme qu’au moins 100 litres d’eau par seconde sont siphonnés aux Alpes pour la réalisation du chantier, ce qui équivaut à la consommation d’eau de 200 000 habitants par an.

Une certaine conscience des enjeux environnementaux semble se développer à l’échelle mondiale, mais cela ne concerne visiblement pas tout le monde !