La sauvegarde du projet ferroviaire Lyon-Turin est actuellement en suspens. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a présenté une proposition de dernier recours.

La dernière chance de sauver le projet ferroviaire Lyon-Turin semble reposer sur une proposition de 20 millions d’euros supplémentaires du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez.

Cette somme serait ajoutée au budget de 220 millions d’euros nécessaire pour les études du tracé français de la ligne ferroviaire transalpine. Wauquiez conditionne cette contribution à une aide supplémentaire de l’État pour les « mobilités du quotidien ». La France doit présenter son projet de financement avant le 30 janvier pour obtenir une aide de l’Union européenne. En cas de refus, le projet risque de perdre une partie des financements de l’UE et de voir tomber la déclaration d’utilité publique. Lancé il y a trente ans, le projet vise à réduire le transport de marchandises en camion à travers les Alpes au profit du rail, avec un coût évalué à plus de 26 milliards d’euros.

La proposition de Laurent Wauquiez d’injecter 20 millions d’euros supplémentaires pour sauver le projet Lyon-Turin suscite des critiques importantes. Certains considèrent cette démarche comme une tentative désespérée de maintenir en vie un projet qui a déjà fait l’objet de vives controverses en raison de son coût astronomique et de ses implications environnementales. Cela semble être une tentative de dissimuler le manque de clarté quant à la viabilité économique et écologique du projet.