L’Association pour le développement de la Presqu’île (ADPL), qui avait déjà contesté le projet Presqu’Ile à Vivre, poursuit ses actions en justice en s’opposant à la récente modification des frais de stationnement imposée par la municipalité de Lyon.
Les nouveaux frais de stationnement devraient entrer en vigueur la semaine du 10 juin. Cette nouvelle tarification tiendra compte de la pollution et de la congestion générées par les véhicules, mettant en place un système progressif qui intégrera des aspects de solidarité et de famille.
Le cabinet Admys avocats, qui avait déjà représenté l’ADPL dans son précédent recours, a introduit une nouvelle plainte pour excès de pouvoir le 22 mai auprès du tribunal administratif de Lyon, visant à révoquer la décision du conseil municipal du 21 mars qui approuvait ce nouveau barème de tarifs.
L’ADPL argue que les élus n’ont pas été correctement informés avant de prendre cette décision, laquelle inclurait des déclarations douteuses. Les plaignants contestent notamment l’affirmation de la municipalité selon laquelle « la majorité des tarifs concernera 50% des ménages et 60% des familles lyonnaises », prétendant au contraire que cela désavantagerait les ménages de classe moyenne. Ils affirment que la prise en compte des revenus et du quotient familial pour déterminer les tarifs créerait une rupture d’égalité parmi les usagers et nuirait à la liberté de circulation.
Une initiative mal conçue, qui plus est mal communiquée, risque de semer plus de discorde que de bénéfices !