La région Auvergne-Rhône-Alpes, au cœur de l’Europe, bénéficie d’une forte démographie, d’un tourisme florissant et d’un dynamisme économique soutenu. Ces atouts nécessitent une mobilité efficace et durable pour les personnes et les marchandises.
Dans cette optique, l’État et le Conseil régional, soutenus par les collectivités locales, ont lancé un volet mobilités dans le cadre du contrat de plan État-Région (CPER). L’objectif principal de ce projet est la décarbonation des mobilités, avec un investissement de 1,38 milliard d’euros. Plus de 430 millions d’euros seront alloués au développement du secteur ferroviaire, tandis que 322 millions d’euros soutiendront les services express régionaux métropolitains (SERM). En tout, près de trois quarts des investissements seront consacrés aux transports ferroviaires, collectifs et au vélo.
Ce CPER prévoit un investissement de 690 millions d’euros de l’État, dans une démarche de transition écologique visant à atténuer le changement climatique. La mobilité devient ainsi un levier essentiel pour le développement économique et écologique de la région. L’alliance entre l’État et les collectivités locales est plus cruciale que jamais pour relever les défis climatiques et garantir une transition juste.
Certains estiment que ces investissements, bien qu’importants, manquent de clarté sur leur efficacité à long terme, notamment en ce qui concerne l’intégration des nouvelles infrastructures dans un système de transport déjà saturé. Une attention plus grande à la coordination entre les différents modes de transport serait nécessaire pour maximiser les retombées positives de ces projets.