La région Auvergne-Rhône-Alpes vient d’annoncer l’ouverture à la concurrence des lignes TER de la SNCF dans la région, à partir du lundi 26 juin. Voici les points importants à retenir.

C’est l’une des dernières régions françaises à se conformer à l’obligation de l’ouverture à la concurrence pour les TER. Cette obligation découle de la loi Nouveau pacte ferroviaire de 2018, qui met fin au monopole de la SNCF. La mise en concurrence doit être réalisée avant le 25 décembre 2023.

La région Auvergne-Rhône-Alpes va passer une convention avec la SNCF, lui permettant de continuer à exploiter les TER sur le territoire pour les dix prochaines années, soit la durée maximale autorisée.

L’objectif est de garantir une amélioration de la qualité de service pour les voyageurs et de réduire, voire éliminer, les disparités entre les différents territoires.

Frédéric Aguilera, vice-président chargé des Transports, a révélé que cinq lots géographiques ont été désignés : le lot Auvergne, le lot Etoiles de Chambéry et de Grenoble, le lot Etoile de Savoie et transfrontalier, le lot Etoile ferroviaire lyonnaise et le lot Relations longues distances régionales. Ils seront exploités par les successeurs de la SNCF entre 2029 et 2034.

La SNCF assurait une certaine cohérence et une couverture équitable sur tout le territoire. L’introduction de plusieurs opérateurs pourrait entraîner une fragmentation du réseau. Les zones moins rentables pourraient être négligées, laissant les habitants des zones rurales et éloignées avec un service de transport ferroviaire insuffisant, voire inexistant.