Explosion de l’inflation, baisse du pouvoir d’achat… l’année universitaire s’annonce une nouvelle fois difficile. Face à ce constat, des aides destinées à accompagner les étudiants les plus fragiles ont été mises en place par l’État et par la ville de Clermont-Ferrand. Zoom sur ces mesures.

Afin de lutter contre la précarité étudiante, les loyers des CROUS sont gelés pour la troisième année consécutive au niveau national. C’est également le cas des charges.
Pour réduire la consommation d’énergie de ces logements, l’État, la Métropole et le FEDER ont apporté leur aide pour réhabiliter les résidences, en partie grâce à une meilleure isolation.

Intéressons-nous de plus près à l’Académie de Clermont-Ferrand. Au total, 35 % des étudiants de la ville sont boursiers. Le montant des bourses a été revu à la hausse et augmentera de 4 % à la rentrée.
En parallèle, une prime de 100 euros sera versée aux étudiants se trouvant dans une situation précaire.
Ces aides sont toutefois critiquées par l’UNEF Auvergne car elles restent minimes et ne permettent pas concrètement aux étudiants de vivre de manière décente. En effet, l’aide de 100 euros ne permet même pas de payer des frais d’inscription à l’université.
En France, un étudiant sur deux serait obligé de travailler pour (sur)vivre.

Au lieu de prendre des mesures au compte-goutte, il sera plus intelligent de mettre en place un plan d’urgence global !