Le rapport publié par la Chambre régionale des comptes met en lumière les lacunes importantes de la politique ferroviaire en Auvergne-Rhône-Alpes. Malgré une fréquentation accrue des TER depuis 2017, le nombre de rames est resté stagnant, générant des annulations fréquentes et des trains en surcharge.
La gestion de la maintenance est également pointée du doigt, avec des technicentres mal dimensionnés et des infrastructures vieillissantes. Le mur d’investissement estimé à 3,8 milliards d’euros d’ici 2035 semble inévitable, posant de sérieuses questions sur la capacité de la région à répondre aux attentes des voyageurs.
La nouvelle présidence de Fabrice Pannekoucke aura la lourde tâche de redresser une situation où les besoins de modernisation s’accumulent, mais les actions concrètes tardent à se mettre en place. L’attente de financements de l’État, régulièrement évoquée, est dénoncée par l’opposition comme une stratégie de tergiversation, retardant des décisions pourtant cruciales pour l’avenir du réseau ferroviaire.