La région Auvergne-Rhône-Alpes, forte de 8 163 884 habitants en 2022, connaît une croissance démographique modérée, bien que supérieure à la moyenne nationale (+0,5 % contre +0,3 %). En dépit de cette hausse, l’Insee observe un ralentissement par rapport aux années précédentes, où la croissance était plus dynamique (+0,73 % entre 2011 et 2016). Ce ralentissement est notamment dû à une combinaison de naissances et de migrations, les deux facteurs étant relativement équilibrés.

Les départements les plus attractifs restent la Haute-Savoie, l’Ain, le Rhône et la Drôme, mais la croissance démographique y est également moins forte. D’un autre côté, certains départements, comme l’Allier et le Cantal, perdent des habitants.

Les métropoles régionales et la dynamique locale

Les grandes agglomérations, particulièrement la métropole de Lyon, continuent d’attirer une majorité de la population. Cependant, des zones comme Villeurbanne enregistrent une hausse significative du nombre d’habitants, contrairement à Lyon intra-muros, qui connaît une légère baisse démographique.

Dans des départements comme l’Ain, le solde migratoire est positif, notamment dans des communes proches de la métropole de Genève, qui gagnent chaque année de nouveaux habitants. Ce phénomène reflète la dynamique de croissance dans certaines zones, soutenue par les migrations.

Stabilité et déclin dans certaines communes

Des communes plus petites, comme Le Chambon-Feugerolles dans la Loire, enregistrent un déclin démographique, avec une perte moyenne de population de -0,2 % par an entre 2016 et 2022. Dans le département de la Haute-Loire, la population est restée quasi stable, avec un gain modéré de 822 habitants.

En somme, bien que la région Auvergne-Rhône-Alpes reste une des plus peuplées de France, sa croissance démographique ralentit, marquée par des contrastes entre les grandes métropoles et les zones rurales ou moins attractives.